Wikia Alone in the Dark

Alone in the Dark, aussi appelé Alone in the Dark 1 afin de différencier l'opus original et la série, est un jeu de type survival horror sorti en 1992 et créée par Frédérick Raynal et publié par Infogrames pour la version PC. Alone in the Dark sortit également pour la version MS-DOS en 1992, puis adapté sur la 3DO par Krisalis en 1994 et une nouvelle fois adapté par Atari pour la version iOS en 2014. Situé en Louisiane en plein cœur des années 1920, le jeu suit les deux protagonistes jouables, le détective privé Edward Carnby ou Emily Hartwood, la nièce du défunt, afin de mener l'enquête autour du suicide de Jeremy Hartwood à Derceto Manor, un manoir supposément hanté profondément enfoncé dans les marais.

Alone in the Dark est l'un des premiers jeux de type survival horror, mais surtout le premier à utiliser des modèles 3D superposés sur des environnements pré-calculés, ce qui sera une inspiration pour d'autres séries de jeux-vidéos, comme Resident Evil ou Silent Hill. Le jeu fut décerné du "premier jeu survival horror en 3D" par les Guiness World Records.

Trame[]

Synopsis[]

En 1924, le peintre Jeremy Hartwood, propriétaire de l'étrange demeure de Derceto (du nom de la divinité syrienne) située en Louisiane, est retrouvé mort au grenier, après avoir laissé une lettre située dans le tiroir secret du piano. Après une enquête rapide, la police conclut au suicide. D'après les déclarations de son fidèle majordome, Jeremy semblait fort tourmenté ces derniers mois et malgré sa santé précaire, il s'épuisait littéralement à lire et à traduire les anciens manuscrits dont regorge la bibliothèque de Derceto.

Il semblait guetter quelque chose ou craindre une présence mystérieuse. Derceto est maintenant abandonnée, mais d'étranges rumeurs circulent, parlant de malédiction et de puissance démoniaque. Au départ, le personnage contrôlé par le joueur (au choix Edward Carnby ou Emily Hartwood) ne prend pas ces racontards très au sérieux, les habitants des environs étant très superstitieux. Le personnage arrive au manoir à la nuit tombée, et constate, une fois rentré, qu'il se retrouve prisonnier. L'objectif du jeu est désormais simple: sortir de la maison.

Personnages jouables[]

  • Edward Carnby: Surnommé « Le Reptile » par ceux qui ne font pas partie de ses amis, ce détective privé est contacté par Gloria Allen une antiquaire, il est chargé de retrouver un vieux piano truffé de tiroirs secrets dans le manoir Decerto pour la riche clientèle de Gloria — bien que cette quête soit sans importance dans le jeu. Sûr de lui, il prend connaissance de l’aspect hanté du manoir mais s’en moque au point de penser pouvoir y passer des vacances payées. Il devient par la suite le héros de la série. Carnby porte une moustache dans cet épisode mais pas dans les jeux suivants. Il porte un veste vert foncé et un pantalon vert clair.

Emily Hartwood : nièce de l'ancien propriétaire, elle veut savoir ce qui lui est vraiment arrivé. Moins forte que Carnby, elle est déconseillée aux débutants car c'est un personnage plus difficile à jouer. Elle réapparaît dans Alone in the Dark 3 mais cette fois en tant que personnage non jouable. Elle porte un veste vert foncé et une jupe droit vert.

Résumé du scénario[]

En entrant dans la maison, les portes se referment mystérieusement derrière lui. En continuant jusqu'au grenier, il est attaqué par des monstres. Le personnage redescend dans la maison, repoussant diverses créatures et dangers. Le personnage trouve des documents dans toute la maison indiquant que Derceto a été construit par un pirate occultiste nommé Ezechiel Pregzt, et que sous la maison se trouvent des cavernes qui ont été utilisées pour des rituels sombres destinés à augmenter la fortune de Pregzt et à prolonger anormalement sa vie. Pregzt a été abattu et Derceto a été incendié par des soldats de l'Union pendant la guerre civile américaine. Cependant, l'esprit de Pregzt a survécu et son cadavre a été placé par ses serviteurs dans un vieil arbre dans les cavernes sous Derceto. Jeremy Hartwood s'est suicidé pour empêcher que son corps ne soit utilisé comme hôte pour Pregzt.

Ils trouvent un passage dans les cavernes du bureau de Hartwood et se dirigent vers l'arbre où réside Pregzt. Le personnage lance une lanterne allumée sur l'arbre, puis fuit la caverne qui s'effondre. Pregzt est consumé par les flammes et la maison est purgée de toutes les créatures surnaturelles et des effets causés par son influence. Ils peuvent enfin ouvrir les portes d'entrée et quitter la maison, le chauffeur se présente pour ramener le personnage à la maison, mais se révèle être un zombie. Le zombie ramène la voiture à la civilisation.

Système de jeu[]

Alone in the Dark se joue en vue à la troisième personne et le joueur doit explorer le manoir à la recherche d'une sortie. Il est assailli par des ennemis surnaturels comprenant zombies, rats, géants et d'autres créatures bien plus étranges. Le combat joue seulement un rôle partiel: il y a, par exemple, seulement une douzaine de zombies dans l'ensemble du jeu, et beaucoup de monstres sont détruits ou peuvent être contournés en résolvant des énigmes. Il est alors nécessaire de chercher dans la maison le moindre indice permettant d'avancer dans l'histoire, plutôt que d'utiliser l'attaque frontale. Dans cette optique, de nombreux livres et manuscrits éparpillés dans la maison aideront le héros à rester en vie.

Personnages[]

Monstres[]

  • Goules
  • Poulets démoniaques
  • Ceux des profondeurs
  • Armures animées
  • Nightgaunts
  • Vagabonds
  • Fantômes
  • Cthoniens
  • Créature du seuil

Développement[]

Prémices[]

Au début des années 1990, Infogrames acquiert les droits d'adaptation de l'œuvre du romancier américain H. P. Lovecraft auprès de la compagnie américaine Chaosium, éditrice du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu. L'accord prévoit qu'Infogrames produise trois jeux inspirés de l'univers de Lovecraft. Le projet d'adaptation est rattaché à deux personnes haut placées dans la hiérarchie d'Infogrames: Bruno Bonnell (PDG de la société) et Éric Motet (responsable des productions). L'idée initiale est de créer un jeu qui se déroulerait entièrement dans le noir, le joueur n'ayant qu'un nombre limité d'allumettes qu'il devrait gratter à bon escient pour avancer dans l'obscurité. Pour cette raison, le projet prend dès le départ le nom temporaire d'In the Dark.

Au sein d'Infogrames, Frédérick Raynal travaille à cette époque sur un projet indépendant qui consiste à programmer un moteur de jeu capable de gérer des déplacements de personnages en trois dimensions ainsi que des effets d'ombres et de lumières. Lorsqu'il entend parler du projet In the Dark, il se signale à sa hiérarchie pour en prendre la supervision. Le moteur de jeu qu'il développe lui semble être l'outil idéal pour la réalisation du jeu. Frédérick Raynal justifie auprès d'Éric Motet que la représentation d'objets animés en trois dimensions apporterait un supplément de vraisemblance au jeu, mais le responsable des productions ne partage pas cet enthousiasme et refuse initialement d'affecter Frédérick Raynal sur le projet.

Convaincu par l'intérêt de la 3D, Frédérick Raynal poursuit la mise au point de son moteur de jeu. Didier Chanfray, graphiste d'Infogrames, l'accompagne dans cette tâche pour construire des objets et des personnages animés en 3D et réaliser des tests graphiques qui se révèlent concluants au bout de quelques mois. Laurent Salmeron, qui suit le déroulement du projet, parvient à convaincre la hiérarchie d'Infogrames de patienter pour pouvoir utiliser ce moteur de jeu. Frédérick Raynal lance un appel à contribution auprès des infographistes d'Infogrames pour la réalisation des décors du jeu. La proposition de Yaël Barroz, qui est alors en contrat à durée déterminée, retient son intérêt. Un premier prototype fonctionnel du jeu, permettant de faire évoluer un personnage en 3D dans un grenier, est mis au point pour être présenté à Bruno Bonnell et Éric Motet environ un an après l'acquisition des droits sur le projet. Cette fois, la hiérarchie d'Infogrames est séduite. À l'été 1991, Frédérick Raynal est officiellement nommé à la direction du projet. Il se voit allouer six collaborateurs pour créer l'ensemble du jeu. Parmi eux se trouvent Didier Chanfray, Yael Barroz et Philippe Vachey, qui compose les musiques du jeu.

Mise au point du scénario[]

Le développement du jeu est dès lors mené à vive allure par la petite équipe. La mise au point du scénario constitue une difficulté. Un premier scénario inspiré de la nouvelle L'Appel de Cthulhu est envisagé, mais est jugé peu convaincant. Infogrames fait finalement appel à Hubert Chardot, un scénariste indépendant passionné par l'univers de Lovecraft, issu de la 20th Century Fox. L'ensemble du scénario est mis au point en trois jours. Toute l'équipe participe à la définition des chemins à emprunter et des énigmes à résoudre pour que le joueur puisse sortir du manoir dans lequel il est enfermé et ainsi finir le jeu.

L'histoire mise au point par Hubert Chardot est fortement influencée par les œuvres d'Edgar Allan Poe et de Lovecraft. Le cadre de l'histoire est inspirée par La Chute de la maison Usher de Poe. Les grimoires trouvés dans la bibliothèque (en particulier le Necronomicon et De Vermis Mysteriis) sont issus du Mythe de Cthulhu. Plusieurs des adversaires surnaturels sont des créatures reconnaissables du Mythe, notamment dans les souterrains du manoir que le joueur découvre vers la fin du jeu.

Technologie utilisée[]

Au début des années 1990, l'une des difficultés du développement d'un jeu vidéo était de faire en sorte qu'il s'exécute de manière semblable sur toutes les machines des particuliers dont les puissances pouvaient être très variables. Avec Alone in the Dark, les animations des personnages auraient donc pu être beaucoup trop rapides sur des machines puissantes pour l'époque, et trop lentes sur des machines peu performantes. Pour éviter cela, les développeurs ont laissé l'ordinateur calculer les positions intermédiaires des animations en temps réel, tout en faisant en sorte que chaque machine, en fonction de sa puissance, s'adapte pour que les animations se fassent à une vitesse prédéfinie par les développeurs.

Finalisation du projet[]

Le jeu prend rapidement forme et des versions « bêta », encore inabouties, sont présentées au public avant la sortie du jeu. Une pré-version du jeu est notamment présentée dans l'émission Micro Kid's: Edward Carnby n'avait alors qu'une sphère à la place de la tête et le jeu était prévu sous le titre de Scream in the Dark. Une autre version plus avancée fut également présentée à l'ECTS 1992 sous le titre Doom of Derceto (La malédiction de Derceto en français).

Une voix off est également rajoutée lors de la lecture de certaines pages de grimoires par Edward Carnby. La couverture du jeu est dessinée par l'illustrateur français Gilles Francescano, qui a aussi peint pour Infogrames la couverture du jeu Shadow of the Comet.

Équipe de développement[]

  • Réalisateur: Frédérick Raynal
  • Producteur: Bruno Bonnell
  • Programmeurs: Frédérick Raynal et Franck De Girolami
  • Graphismes et illustration: Yaël Barroz et Jean-Marc Torroella
  • Illustration de couverture: Gilles Francescano
  • Modélisation 3D et animations : Didier Chanfray
  • Compositeur et effets sonores : Philippe Vachey
  • Production : Olivier Robin et Véronique Salmeron
  • Scénario et dialogues : Hubert Chardot et Franck Manzetti
  • Sound design : Hervé Cohen

Accueil[]

Réception[]

Alone in the Dark a été acclamé par la critique lors de sa sortie et est considéré comme un titre révolutionnaire et influent, car il s'agissait du premier jeu d'horreur de survie en 3D. Dans les années qui ont suivi sa sortie, de nombreux commentateurs ont abandonné le qualificatif 3D et ont affirmé que Alone in the Dark était le premier jeu d'horreur de survie, quelle que soit la perspective graphique. Parmi les distinctions qui ont suivi sa sortie, Alone in the Dark a reçu les prix du European Computer Trade Show pour les meilleurs graphismes et le jeu le plus original en 1993. En 2009, Empire a inclus Alone in the Dark sur sa liste des 100 meilleurs jeux vidéo de tous les temps.

En février 1997, Alone in the Dark s'était vendu à 600 000 exemplaires. Selon le journal français Libération, il a vendu 2,5 millions d'unités en janvier 2000.

Charles Ardai de Computer Gaming World a fait l'éloge du jeu, citant ses multiples points de vue et déclarant qu'aucun jeu précédent ne l'avait fait "sauter de peur au moindre son. J'ai l'impression d'avoir été dans une vraie maison". Il a décrit le jeu comme "vraiment une simulation diabolique, riche en imaginations maléfiques et en rebondissements inattendus". Dans le même numéro, Scorpia était plus critique, citant des problèmes tels que des livres qui tuaient sans avertissement lorsqu'ils étaient lus. Elle a déclaré que "Alone in the Dark est l'un de ces jeux soignés avec quelques défauts irritants. Il crée une bonne atmosphère… L'utilisation de connotations lovecraftiennes ajoute beaucoup… Les changements de vue sont un ajout nouveau et efficace", et a conclu que c'est "un bon changement de rythme par rapport à la série habituelle de jeux d'aventure". En 1994, le magazine a déclaré que "la version sur disquette était tout simplement le meilleur jeu d'horreur pour ordinateur depuis des années", et que la version CD "offre une meilleure animation et des sons plus étranges".

Passant en revue la version 3DO, GamePro l'a décrit comme "un jeu maladroit et semi-réaliste", citant une conception de jeu linéaire restrictive, un personnage de joueur trop lent et des "monstres idiots et décalés", bien qu'ils aient fait l'éloge du son de mauvaise humeur. effets et angles de caméra 3D. En revanche, Electronic Gaming Monthly a commenté "Une traduction fidèle du titre PC, ce jeu a d'excellents graphismes et sons […] pour les fans de jeu plus délibéré, c'est celui qu'il faut obtenir." Next Generation a passé en revue la version 3DO du jeu et a déclaré que "le mélange subtil de musique étrange, de séquences d'animation sinistres et d'histoire remplie de suspense crée une atmosphère d'horreur tendue qui ajoute une nouvelle tournure intéressante à l'aventure graphique standard."

Une critique de la version Macintosh dans Next Generation a déclaré que "un mouvement étrange et fluide et une simplicité polygonale moins c'est plus rendent ce jeu inspiré de Lovecraft d'autant plus effrayant." Louant les effets sonores du jeu, l'équilibre de l'action avec un gameplay plus cérébral et les angles de caméra qui définissent l'ambiance, le critique l'a surnommé "Un jeu révolutionnaire".

Alone in the Dark a remporté de nombreux prix prestigieux de l'industrie du jeu, notamment les prix European Computer Trade Show 1993 pour les meilleurs graphismes, le jeu le plus original et le meilleur jeu français de l'année, et le prix Consumer Electronics Show 1993 pour le meilleur jeu étranger. En 1994, PC Gamer US a nommé Alone in the Dark le 10e meilleur jeu vidéo de tous les temps. Les éditeurs l'ont appelé "sans aucun doute, l'un des jeux les plus uniques et les plus excitants de tous les temps". Cette même année, PC Gamer UK l'a nommé 31e meilleur jeu informatique de tous les temps, le qualifiant de "titre classique". En 1996, Computer Gaming World a classé Alone in the Dark comme le 88e meilleur jeu vidéo de tous les temps, ajoutant qu'il "montrait que l'action 3D n'avait pas besoin de gêner une histoire tendue et passionnante", répertoriant également le Game Over du jeu. cinématique parmi les 15 "meilleures façons de mourir dans le jeu vidéo". En 1998, PC Gamer l'a déclaré le 22e meilleur jeu vidéo jamais sorti, et les éditeurs l'ont appelé "le point culminant de la série grâce à son scénario palpitant et ses monstres effrayants". En 2005, Game Informer l'a mis sur sa liste des 25 jeux vidéo les plus influents de tous les temps. En 2009, Empire a inclus Alone in the Dark sur sa liste des 100 plus grands jeux vidéo de tous les temps pour son "approche ingénieuse se rapprochant plus que n'importe quel jeu auparavant du photo-réalisme et inspirant d'autres développeurs à expérimenter de nouvelles approches de présentation."

Postérité et pivot[]

Devant le succès de Alone in the Dark, le développement d’une suite est mis en chantier par Infogrames. Un désaccord important entre l'équipe et Bruno Bonnell (PDG d’Infogrames) apparaît néanmoins au sujet de la direction que cette suite doit prendre: Bruno Bonnell désirant une suite avec plus d'action tandis que l'équipe préfère rester dans l'optique d'un survival horror. La majorité de l'équipe quitte Infogrames pour fonder un nouveau studio appelé Adeline Software International et ne participe donc pas à Alone in the Dark 2.

Toutefois, une entrevue faite avant la rupture montre que des parties importantes pensées par l'équipe originale ont été conservées dans la version finale du jeu. L'entretien présente notamment un croquis de la nouvelle maison à utiliser (maison que l'on retrouve dans Alone in the Dark 2) et le fait que Carnby puisse être habillé en père Noël.

Cependant, en 2005, Frédérick Raynal assigne Atari Inc. (ex-Infogrames) en justice pour violation de droit d'auteur sur la licence Alone in the Dark, notamment dans le contexte de la sortie du film Alone in the Dark (inspiré de la série de jeux vidéo éponyme) pour lequel il ne perçoit aucun droit d'auteur. Frédérick Raynal accuse également son ancien employeur d'avoir repris plusieurs de ses créations personnelles dans le jeu Alone in the Dark 2.

De fait, au cours du développement du jeu, Bruno Bonnell avait formellement empêché Frédérick Raynal d'introduire son nom dans les crédits du jeu en tant que créateur du projet. Officiellement, Bruno Bonnell souhaitait que le jeu apparaisse comme une œuvre collective. Dans la pratique, le retrait du nom du créateur permettait d'empêcher Frédérick Raynal de prétendre à des droits d'auteur.

Le Tribunal de Grande Instance de Lyon donne finalement raison à Frédérick Raynal en 2016, en considérant que ce dernier a été le créateur du gameplay dAlone in the Dark ainsi que des logiciels « 3d Desk » et « Scen Edit » ayant permis de développer le jeu, logiciels ayant été réutilisés ultérieurement par Infogrames notamment pour le développement dAlone in the Dark 2. À l'issue de cette décision, des dommages et intérêts sont versés par Atari à Frédérick Raynal en 2018, se composant d'une somme de 358 000 euros et de 39 250 actions Atari d'une valeur d'environ 40 centimes d'euros par action. La franchise Alone in the Dark est simultanément vendue par Atari à THQ Nordic, Frédérick Raynal conservant avec ce nouvel éditeur une participation sur les recettes des ventes liées à la licence.

Versions alternatives et remakes[]

En dehors de l'Europe, Alone in the Dark a été distribué en Amérique du Nord par Interplay Entertainment et au Japon par Arrow Micro-Techs Corp, qui a développé et publié des versions japonaises exclusives pour les ordinateurs PC-98 et FM Towns. Le jeu a également été porté sur le 3DO par Krisalis en 1994. Cette version est en grande partie identique à l'original, mais utilise la version orchestrée de la bande originale et la voix agissant sur les intros des personnages et les documents qui avaient déjà été introduits sur le CD PC. -Réédition ROM du jeu. Cette version a également été publiée au Japon par Pony Canyon. Un port CD Atari Jaguar était également en développement par Infogrames mais il n'a jamais été publié. Une version 32X était également prévue mais jamais sortie.

En 2012, lorsqu'on lui a demandé un éventuel remake haute définition de Alone in the Dark , Frédérick Raynal a déclaré qu'il aimait l'idée mais qu'aucune tentative n'a encore été faite car il ne détient plus les droits de la franchise. Il y a eu une tentative de refaire le jeu par Eden Games, mais après la sortie de Alone In The Dark en 2008, qui a reçu un accueil mitigé, la société mère Atari a licencié la plupart des employés et a finalement annulé le jeu. Des captures d'écran et des séquences de jeu du prototype sont sorties peu de temps après.

En 2014, Atari a publié un port officiel pour iOS, co-développé par Kung Fu Factory. Il a reçu des critiques mitigées à médiocres car il s'agissait d'un portage direct sans améliorations appropriées pour le rendre jouable avec des commandes à écran tactile. Depuis 2022, le port n'a pas été mis à jour, ce qui le rend injouable pour les systèmes d'exploitation modernes.

En août 2022, une annonce a été faite qu'un redémarrage de l'original de 1992 était en cours de développement. THQ Nordic, le nouveau propriétaire de la franchise Alone In The Dark, publiera et développera le jeu pour PC, PlayStation 5 et Xbox Series X/S, mettant en vedette les deux mêmes protagonistes dans le même décor mais avec une toute nouvelle histoire écrite par Mikael Hedberg, ancien écrivain de Frictional Games qui avait travaillé sur Penumbra: Black Plague, Amnesia: The Dark Descent et SOMA.

Anecdotes[]

  • Un remake d'Alone in the Dark était en développement avec l'intention d'apporter un renouveau, mais il fut annulé. Après cette tentative avortée, un nouvel opus, bouleversant toute l'histoire établie avec des nouveaux thèmes et personnages.
  • Initialement, les deux personnages étaient censés être des jeunes adultes, mais à cause des ralentissements des mouvements provoqués par le moteur du jeu, il fut décidé que les deux personnages allaient être d'âge mûr.
  • Quelques uns des livres en jeu sont référencés dans les jeux Shadow of the Comet et Prisoner of Ice, deux jeux développés par Infogrames et inspirés de l'univers lovecraftien.
  • Presque tous les noms mentionnés dans le jeu sont des noms de développeurs, certains comprenant des fautes.
  • Il a été confirmé par les évènements d'Alone in the Dark (2008) que Edward Carnby est le protagoniste canon du jeu.

Crédits[]

Réalisé et dirigé par

Frédérick Raynal

Premier assistant

Franck De Girolami

Concepteurs de production

Yaël Barroz Jean-Mare Toroella

Modélisation 3D et animations

Didier Chanfray

Lecture sur écran

Hubert Chardot Franck Manzetti

Chef de produit

Oliver Robin

Musique originale et effets sonores

Philippe Vachey

Mixé par Sequence Coda

Best Boys

Frédérique Bourgin Lionel Frappé Serge Plagnol

Remerciements spéciaux à

Bruno Bonnell Bernard Montibert Eric Mottot Veronique Salmeron H.P. Lovecraft Chaosium

Galerie[]